Qui sommes-nous
Onapratut est une association active dans le secteur de la bande dessinée : après avoir réalisé le fanzine Onapratut, elle publie maintenant différents ouvrages de bande dessinée, collectifs ou non.
Historique
L’origine d’Onapratut, c’est l’atelier de bande dessinée de Jean-Yves Decottignies à la Maison des jeunes de Lognes,
à l’époque où Filak, Radi et Unter n’avaient pas encore de pseudonyme. C’est un adolescent un peu plus réveillé que les autres qui débarque
un jour en disant « Si on faisait un fanzine ? » et les autres qui acquiescent. (Avant de demander : « Et c’est quoi, un fanzine ? »).
Résultat : Onapratut magazine, un numéro par an, pendant six ans. C’est lent, mais c’est bon.
L’origine d’Onapratut, c’est aussi Radi et Filak qui ont maintenant du poil au menton et qui décident de reconduire l’expérience.
Et qui trouvent le soutien de Jean-Yves et de la MJC. Et qui rencontrent Unter dans le RER. Et à qui on parle de Baril, qui aurait ouvert un truc bizarre.
On appelle ça « un site Internet ».
Résultat : Onapratut magazine, again, deux numéros par an, pendant deux ans. Une association loi 1901. Et des auteurs qui tournent,
qui traînent, qui dessinent et qui boivent. Dans cet ordre ou dans un autre.
L’origine d’Onap, c’est quand la petite équipe décide de faire évoluer sa formule vers des formats plus épais, plus beaux, plus professionnels. Des fanzines, ou des recueils collectifs, qui sait ? Nous virons sales capitalistes.
L’origine, c’est quand l’association publie son premier bouquin non-collectif officiel : Le Blog de Martin Vidberg et Nemo7.
C’est quand elle publie Nestor & Polux, de Tarrin, Neidhardt et O.Groj, sa première réédition et son premier bouquin en couleurs.
Quand elle publie Les Nouveaux Pieds Nickelés, son premier album cartonné et son premier collectif à succès.
L’origine d’Onapratut, c’est aujourd’hui, c’est demain, à chaque nouveau projet. Le goût de faire de la bande dessinée ensemble.
L’équipe
Le comité éditorial, qui décide des publications de l'association et fouette les auteurs qui le désirent, est composé de David Rigout, de Clément Lemoine, de Michaël Baril et de Elric Dufau. Roger Unter et Jean-Yves Decottignies sont conseillers de la rédaction jusqu’à preuve du contraire.
Les autres fonctions sont assumées de façon aléatoire selon un algorithme tenu secret. Disons pour simplifier que Michaël Baril est le principal responsable du site Internet et de nos relations avec les librairies, que David Rigout est le plus acharné pour ce qui est des partenariats et de la fabrication, et que Clément Lemoine porte notre parole dans la presse.
Ligne éditoriale
Certains livres font peur, d’autres renversent le monde. Les nôtres veulent jouer. À la marelle ou à
chat perché, au gag, à la surprise, à l’histoire d’aujourd’hui ou à la rêverie d’hier, du moment qu’on y sourit. Le ludique a ses vertus
que la raison ne connaît point.
Dans un monde bien réel, nourri à l’alimentaire, il faut bien s’amuser : de nos bandes et de celles des autres.
Nous aimons l’humour. Même noir, même jaune, même rose, même marron. Nous aimons la légèreté. Peut-être par manque d’audace, nous ne nous adressons pas seulement aux fanatiques ou aux intellectuels, mais aussi à notre famille et nos voisines de palier. (Surtout la jolie brune à gauche.)
Ce n’est pas révolutionnaire, mais il n’y a pas de création sans tradition, et l’histoire n’avance pas en sens unique. Raconter, c’est aussi se souvenir, se comparer à ce qui existe déjà. Il paraît que c’est à force de voler aux autres qu’on finit par croire que quelque chose vous appartient.
Cela fait peut-être un peu puéril ? Mais la jeunesse est une qualité même quand elle date un peu. Ce qu’il faut, c’est simplement ne pas se prendre au sérieux.
C’est quoi ce nom ?
Au moment de l’entrée d’un nouveau membre dans le bureau de l’association, il doit exécuter un rituel précis et faire le tour de la pièce à cloche-pied en promettant de ne jamais dévoiler d’où vient le nom « Onapratut ». Alors le secret lui est révélé, et il doit en porter le poids. Nous avons dû abandonner de nombreux locaux à force de remplir les placards des cadavres des traîtres.
Donc si vous voulez connaître l’origine de notre nom, ne nous demandez pas et allez plutôt voir sur Wikipédia.
Bien sûr, il arrive à quelques néophytes d’écorcher quelque peu notre vaillant patronyme. Onaprut, Onaprout, Onatroisputes, Onaprapute, Onapratout… la liste n’est pas close. Mais comme disait Goscinny : « Quand on me connaîtra, on saura écrire mon nom. ». Alors autant vous y mettre.